Le capital de retraite versé par le biais des cotisations de l’employeur est soumis à un taux de retenue
uniforme de 16,66 %, auquel s’ajoutent une cotisation INAMI de 3,55 % et une cotisation de
solidarité de 0, 1 ou 2 % selon le montant de la prestation.

Cela s’applique également aux capitaux de pension accumulés à partir de cotisations personnelles
avant 1993. Le précompte professionnel sur les capitaux de pension constitués à partir de cotisations
personnelles depuis 1993 est de 10,09 %.

Vous payez :

Pour les capitaux de pension cotisés par l’employeur ou individuellement avant 1993 :

– 3,55% contribution INAMI
– 0 %, 1 % ou 2 % de contribution de solidarité, selon le montant de la prestation
– 16,66% de retenue à la source sur les salaires

Pour les capitaux de retraite à cotisations privées depuis 1993 :

– 3,55% contribution INAMI
– 0 %, 1 % ou 2 % de contribution de solidarité, selon le montant de la prestation
– 10,09% de retenue à la source professionnelle.

Vous pouvez bénéficier d’un taux de retenue à la source réduit de 10,09 % sur le capital de pension
accumulé par le biais de cotisations patronales si vous êtes resté « effectivement actif de manière
continue » jusqu’à l’âge légal de la retraite et pendant au moins les trois dernières années.

Depuis le 1er janvier 2019, ce régime favorable s’applique également aux salariés qui n’ont pas
encore atteint l’âge légal de la retraite, mais qui ont déjà accumulé une carrière de 45 ans et sont
restés « continûment et efficacement actifs » jusqu’à l’âge auquel les conditions d’une carrière
complète sont réunies.

Qui est « actif de manière continue et efficace » ?

Ce sont les employés qui :

– Continuer à travailler jusqu’à l’âge légal de la retraite, ou
– Construire une carrière de 45 ans et prendre sa retraite avant l’âge légal de la retraite.

Les périodes d’inactivité suivantes sont également considérées comme « actives de manière continue
et effective »:

– Les périodes pendant lesquelles vous avez bénéficié de prestations légales de maladie ou
d’invalidité.
– Les périodes de chômage involontaire pendant lesquelles vous êtes resté disponible pour travailler.
– Les périodes pendant lesquelles vous êtes resté « convenablement disponible » pour le marché du
travail dans le cadre du régime de chômage avec allocation d’entreprise (SWT), après le 1er janvier
2015.